Parution de l’ouvrage : « GENESE »
Un essai de traduction de la Genèse
pour le troisième millénaire
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Depuis des années, nous travaillons à entrer dans l’esprit
du texte Hébraïque de la GENÈSE.
Nous prenons chaque mot en remontant à sa racine et aux lettres
qui la composent et ainsi se mettre en connexion avec ce qui est dit,
pour nous, dans ce Texte Sacré.
Nous vous proposons ci-dessous notre essai de traduction des premiers versets
du premier chapitre pour vous donner un aperçu
de ce que l’on peut percevoir dans une traduction.
Cet essai de traduction vient en plus des autres, sens propre ou symbolique, et ne les annule pas.
Nous mettons plus spécialement en avant le sens spirituel.
BeRÆŠITH Genèse
Chapitre I
-
1. BeRÆŠITH, dans le principement, ÆLoEIM : [Cela-Les-Dieux] conçoit l’existence de ŠaMaIM : [les-ondes-subtiles-élevées] et l’existence de ÆReTs : la matière.
- 2. Et la matière était ThoEOu : [en puissance-d’être]
et BoEOu : [en-germe-dans-la-potentialité-d’être]
Et HoŠeKh : [l’obscurité-enfermante] était sur la face
de TheEOM : [la puissance-universelle-d’être],
Et le Souffle de [Cela-les-Dieux], souffle vivifiant,
sur la face de ces MaIM : [ondes-inertes]. réceptives
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3. Et Cela-Les-Dieux dit (par la puissance du verbe) : « sois, ÆOR Lumière », et est ÆOR : Lumière
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26. Et [Cela-les-Dieux] dit :
« Nous déterminons ÆDaM : l’Humanité : [l’ensemble-des-humains,]
BeTsaLeMeNOu : [dans-Notre-adombrement],
KhiDeMoTheNOu : [en-semblance-de-Nous]
afin qu’ils s’établissent dans le pullulement de la mer,
et sur le volatil des cieux : [ondes-subtiles-élevées]
et sur la [puissance-vitale-universelle],
et sur toute la ÆReTs : [terre-matière],
et sur toute mouvance se mouvant sur la ÆReTs. »
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27. Et [Cela-les-Dieux] IBaRÆ : Il conçoit l’existence de cet EaÆDaM : [le-règne-humain]
dans son adombrement.
En ombre de Lui, [Cela-les-Dieux] Il le conçoit.
ZaKhaR VeNeQBEa : mâle et femelle, Il conçoit ÆoThO : [leur-existence].
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28. Et [Cela-les-Dieux] bénit ÆoThaM : [leur-existence-universelle].
et [Cela-les-Dieux] leur dit : « Fructifiez et multipliez
et emplissez cette ÆReTs : [terre-matière],
et KhiBeŠaE : [maîtrisez-la-en-conscience]
et établissez-vous sur le pullulement de la mer,
et sur le volatil des cieux : [ondes-subtiles-élevées]
et sur toute vivance se mouvant sur la Terre ».
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Voici quelques textes récents sur des thèmes essentiels
du chemin spirituel de tout un chacun
des messages de la tradition hébraïque
Le TEMPS PRÉSENT :
la PRÉSENCE
La grande majorité des hébraïsants affirment qu’il n’y a pas de temps présent en Hébreu. Il n’y aurait que du futur, ce qui leur fait traduire les verbes de la Création, comme si elle était à venir.
Pourtant dès le verset 3 du chapitre I il est dit, (dans notre transcription phonétique et graphique selon le principe une lettre hébraïque transcrite en majuscule, la prononciation, non écrite, en minuscule) :
I,3 Va-I-ÆoMeR ÆLoEIM :
« IeEI AOR »
Va-IeEI AOR
que nous traduisons en gardant l’ordre de la phrase hébraïque :
Et Il dit ÆLoEIM [Cela-les-Dieux] :
« Il Est Lumière »
et Il Est Lumière
Nous trouvons comme traduction conventionnelle :
» Et Dieu dit : Que la lumière soit et la lumière fut » (traduction L. Segond)
ou encore : « Elohims dit : » une lumière sera. »
Et c’est une lumière. ( traduction A. Chouraqui)
Deux remarques s’imposent :
La première, ÆLoEIM, Cela-les-Dieux : les Energies Créatrices polarisées, dit, elles se manifestent par la puissance du Verbe. Les Energies créatrices sont UNE, unifiées c’est pourquoi le verbe est à la troisième personne du singulier, ce qui est singulier ! un pluriel s’exprime au singulier.
Le verbe, selon l’Esprit, est ici nécessairement au présent. Les Énergies sont directement et immédiatement en action. On ne peut traduire par « IL DIRA » ou encore « Il a dit ». D’ailleurs personne ne le fait ! C’est manifestement un présent « ET IL DIT »:
La seconde remarque permet de voir que le verbe être, qui prend la même forme grammaticale que dire, est aussi un présent, cette fois à la troisième personne du singulier. Ces deux verbes conservent exactement la même forme. Il est juste de traduire comme nous le faisons les deux fois de la même manière, au présent. Ce n’est pas un futur, l’acte est immédiat, non projeté dans un à venir : sitôt conçu, sitôt Dit, sitôt existant. La Divinité crée au présent et tout est immédiat sans renvoi à un plus tard, à un plus loin.
Il n’est pas juste de traduire par « une lumière sera, et c’est une lumière. »
Cela tend à montrer que pour tous ces moments de création les verbes sont au présent et non au futur. De plus, ceux-ci sont reliés par la lettre VaV, que nous transcrivons par « Va, » comme ci-dessus ( Va : Et est lumière), c’est la conjonction de coordination : « et », insistant ainsi sur cette réalité, que toute cette Création est instantanée, reliée et concomitante.
La Création n’a pas eu lieu, elle est toujours actuelle et présente, elle est permanente nous la vivons à cet instant même.
C’est une expérience intérieure pour chacun qui est décrite ici. La Lumière, la clarté est là d’un coup, instantanément, on dit un « flash », un éblouissement d’un instant qui peut changer toute une existence. La conscience s’ouvre et la connaissance EST. Il n’y a pas d’espace, de durée, la réponse est là instantanée ou elle n’est pas…
Autre exemple, il est dit en Exode III,14 :
« JE SUIS »
ÆEIE ÆŠeR ÆEIE
« JE SUIS CELA JE SUIS »
Dieu dit à Moïse: « Je suis celui qui suis ».
Et il ajouta: « C’est ainsi que tu répondras aux enfants d’Israël:
Celui qui s’appelle « je suis » m’a envoyé vers vous »
et selon A. Chouraqui :
Elohim dit à Moshe : » Je serai qui je serai »
Il dit : »Ainsi diras-tu aux Benéi Israël : « Je serai, Ehiè, m’a envoyé vers vous »
Quand MoŠE (Moïse) demande à l’Eternel comment Il s’appelle pour le dire aux enfants d’Israël, Celui-ci répond : « JE SUIS CELA JE SUIS ». « Cela » est préférable à « celui », qui laisserait penser que la Divinité est masculine.
Les traducteurs hébraïsants, toujours convaincus qu’il n’y a pas de présent en hébreu, traduisent par un futur » je serai qui je serai », autrement dit plus tard dans le futur je serai…
La réalité est qu’IL EST de tout temps, dans tous espaces. L’Esprit n’utilise pas le futur, Il est présent. Il y a de l’ÊTRE, « c’est », prenons en conscience.
Comment concevoir que la Source Éternelle « l’ÊTRE des ÊTRES » soit un futur, nous même expérimentons bien qu’il y a de l’ÊTRE. Nous disons : « je suis », sans ambiguïté, c’est un présent, c’est ici et maintenant. Personne ne peut dire « je ne suis pas ».
ÆEIE est le verbe être, au présent, à la première personne du singulier L’ÆLePf. est le pronom personnel « Je » placé en tête du verbe. Plus haut nous avons vu que le IOD est le pronom personnel : »IL ». Le « JE » et le « IL » représente le Divin, ainsi que le « TU » d’ailleurs. Ces pronoms nous mettent directement en connexion avec le Divin qui EST et qui LUI SEUL peut dire « JE SUIS » et insuffler de l ‘être à tout vivant et en particulier à chaque humain.
Enfin dernier exemple qui montre également que le parti pris de traduire au futur n’est pas selon l’Esprit de la Tradition Hébraïque, c’est de prendre une des « dix Paroles » très significative.
Si l’on traduit : « Tu ne tueras pas », cela semble vouloir dire que c’est pour plus tard dans l’à venir… quand nous serons devenus humain, pour le moment, en attendant, on peut tuer. Certains ne s’en privent pas.
C’est pourtant un message essentiel qui est à observer dès cet instant :
« TU NE TUES PAS »
Ainsi tous les premiers chapitres de la Genèse sont à traduire au présent, ce qui est dit n’est ni du passé, ni du futur, c’est présent, permanent, actuel, efficient aujourd’hui même.
Dans ce monde manifesté tout est Présence.
Michel Moché Aout 2022
A Suivre : ÆOR, La Pure Lumière Originelle
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P.S. : Voir notre ouvrage « GENÈSE » Le texte sacré et sa langue : l’hébreu
Un essai de traduction de la Genèse pour le troisième millénaire
paru aux éditions » Le Cœur des Signes » décembre 2021
*
POSQUIERES -VAUVERT 2022
RETOUR A POSQUIERES :
RE-COMMENCEMENT =ReŠITh EaQaBaLEa
« re commencement de la réception-transmission spirituelle » :
Une source. Il y a déjà plus de dix ans que je suis allé à la rencontre de Posquières,
de fait des « rabbins de Posquières », c’était un appel. Il y avait là, en ce lieu quelque chose de particulier, de puissant. J’ai découvert le texte de Benjamin de Tudèle, je suis allé à Vauvert et j’ai vu la « rue des Juifs ». Près d’un millénaire plus tard la mémoire était donc conservée
et malgré tous les aléas de l’histoire le nom « juif » est resté.
Ces rabbins de Posquières sont à l’origine, sont la source de la QaBaLE ainsi renouvelée pour le deuxième millénaire. Ils sont reconnus comme tel par tous les hébraïsants et qabalistes de tous les temps, sur toute la planète. La découverte et la lecture du « Sepher ha-bahir » que je transcris, selon les lettres hébraïques écrites, « SePfeR Ea-BEaIR », attribué à l’école d’Abraham et Isaac de Posquières, répondait au travail entreprit avec quelques amis, hébraïsants et non hébraïsants, sur la puissance des lettres et sur la lecture et l’étude des premiers chapitres de la Genèse pour essayer de percevoir le sens profond, vivant, spirituel et mystique du texte. Ainsi initialement, la motivation était d’essayer de saisir et comprendre ce qui est vraiment écrit et dit dans le Texte Sacré. Nous ressentions un très fort attrait spirituel, même au travers des traductions ordinaires, celles qui donnent un sens propre, au premier degré, le plus consensuel. Nous avons compris qu’il fallait passer par le texte hébraïque et s’orienter vers la Langue, la Lettre, cette « Lettre de l’Esprit » pour retrouver « l’Esprit de la Lettre ».
C’est la rencontre avec le livre de Fabre d’Olivet « La Langue Hébraïque Restituée », qui nous a éclairé et permis de nous engager dans la langue par la puissance du signe. Ceci, non seulement grâce à sa grammaire mais surtout par sa rigueur dans l’approche des signes-lettres hébreux ainsi que par son dictionnaire de racines. Cette méthode, à la fois rigoureuse et subtile, nous a aidé à saisir les sens, profonds, symbolique et spirituel, trop souvent cachés par le sens habituel et ordinaire. Les Sons-Signes-Lettres hébreux et les racines sont à la source de ces travaux, ainsi que des recherches sur l’hébreu, sur la naissance et l’origine de l’alphabet, l’ÆLePfBeIth, sa grammaire implicite, sa transcription, sa calligraphie. Ainsi bien des choses sont remises en question, comme la réalité des voyelles-mères en hébreu, les racines bilitères, le présent dans lequel est donné ce texte. Dans un second temps, après de longues réflexions et travaux, nous nous sommes proposés de faire partager ces recherches et découvertes en travaillant à un essai de traduction en français, en nous attachant essentiellement au sens profond, subtil et spirituel. Tout cela est développé dans l’ouvrage édité cette année 2022 dont le titre est « GENESE ». La recherche sur les signes-lettres hébraïque a demandé beaucoup de pratique, par le souffle, la prononciation. L’émission de la vibration sonore permet de percevoir l’énergie des lettres, puis la recherche de l’onde de forme se fondant sur cette énergie. Ces travaux ont générés un jeu de lettres : « La danse des vibrations de l’être » ainsi que l’animation d’atelier de calligraphie de l’hébreu pour aider chacun a ressentir l’énergie des lettres et prendre conscience qu’elles sont connectées aux énergies de la Création. J’ai, par ailleurs, eu la chance d’avoir suivi un enseignement spirituel, un cheminement pas à pas, donné par Madame Kerkhove, une « instructrice du troisième millénaire » comme elle se présentait elle-même, qui rejoint l’universalité de la Tradition UNE, la même sur toute la planète. Cette pratique rejoint la démarche de transmission de la connaissance pour « recevoir en direct », centré et connecté au divin, ce qui est appelé « prophète » en hébreu ou messianique ou encore christique selon les lieux. C’est ainsi qu’après tous ces travaux et recherches je me trouve à Posquières, avec beaucoup d’émotion et un sentiment d’être à ma juste place : retour à cette source, renouvelée, qui s’appuie sur les signes-lettres, leur être, leur vibration sonore, leur onde forme, leurs sens propre, figuré, symbolique et spirituel. Retour également au second pilier de la Tradition Hébraïque, le texte Sacré les premiers chapitres de la Genèse, le BeRÆŠITh, ce mot essentiel qui initie tout le développement et la réalité de la Création, son instantanéité,
sa Présence et sa permanence.
C’est avec une certaine dévotion que me voilà ainsi revenu à Posquières retrouvant une source originelle et un certain renouveau, une remise à nouveau de travaux
nécessaires pour ne pas tomber dans la répétition.
C’est une joie de participer à une Mise à jour, un renouveau pour le troisième millénaire.
* Intermède : Kabbale ou Qabale ?
Habituellement la transcription graphique de l’hébreu est Kabbale avec un K ! En hébreu =QaBaLEa se trouve retranscrit avec un =Kh kabbale alors qu’il s’agit d’un =Q qui est le signe cosmique, image de ce qui est tranchant, de ce qui grave. Il est remplacé par le Kh le signe concentrique et assimilatif, utilisé dans la relation : «comme». et : Il y a souvent une confusion de transcription entre le QoPf et le KhaPf , notre Q et notre K, deux énergies bien différenciées : tranchante ou concentrique. Il est juste de transcrire QaBaLEa avec un QoPf et non avec un KhaPf :
Le sens de ce mot est : « réception-transmission » et non « assimilation-concentration »
*